🔎
Envie de passer du groupage artisanal à une logistique fluide et rentable ?
Vous mutualisez déjà vos trajets ? Vous cherchez à gagner en efficacité et en visibilité ?
Le prochain levier, c’est de le faire avec méthode et organisation.
Pour aller plus loin, appuyez-vous sur un TMS transport capable de (re)transformer vos opérations de groupage, du planning au quai, du terrain aux marges.
/)
Cet outil est déjà utilisé par de nombreux transporteurs pour :
Structurer leurs opérations de groupage étape par étape,
Repérer les leviers qui réduisent les trajets à vide,
Planifier leurs tournées sans perte de temps ni de rentabilité.
Définition et principe du groupage transport
Vous avez déjà vu un camion partir à moitié vide ? Ce petit pincement qu’on ressent, entre perte sèche et perte de sens…
Mais si vous cherchez à en savoir plus sur le groupage transport, c’est que vous êtes prêt à agir sur ce problème. Et vous aurez raison.
En 2021, le modèle de groupage des marchandises a connu une augmentation de 11 %, après une baisse de 7,6 % l’année précédente.
Ces chiffres ne cessent d’augmenter, preuve que le secteur a compris l’urgence de mutualiser les trajets et de remplir plus intelligemment.
Autrement dit, mieux vaut monter dans le train (ou le camion) dès maintenant.
Comprendre la mutualisation des expéditions
/)
Le groupage transport, c’est le fait de regrouper les marchandises de plusieurs expéditeurs dans un même camion qui part vers une même zone.
Le transporteur collecte les lots, les consolide dans un entrepôt, puis les livre sur une tournée unique et optimisée.
L’intérêt est simple :
moins de kilomètres à vide,
des coûts partagés entre expéditeurs,
une logistique plus fluide et plus rentable.
En pratique, le fret groupé permet de faire plus avec les mêmes moyens, sans sacrifier ni la marge, ni la qualité de service. (Et ceux qui ont déjà bouclé une tournée comme ça savent de quoi on parle.)
Différences entre groupage, lot partiel (LTL) et complet (FTL)
On confond (trop) souvent groupage, lot partiel (LTL) et lot complet (FTL). Pourtant, sur le terrain, ces trois modèles n’ont rien à voir.
Le lot complet (FTL), c’est la version express : un seul client, un seul chargement, un seul trajet. Pas de détour, pas d’arrêt. Efficace, mais rarement flexible.
Le lot partiel (LTL), lui, fait dans l’entre-deux : quelques palettes partagent le même axe, sans vraie consolidation. Idéal quand on a du volume, mais pas de quoi remplir un camion.
Et puis il y a le groupage. Là, on entre dans une autre logique : optimiser chaque mètre cube, mutualiser les trajets, réduire les kilomètres à vide.
Chaque lot compte, chaque espace est pensé, et la tournée devient un petit jeu d’équilibriste où tout se gagne à la planification.
En résumé :
le FTL privilégie la vitesse,
le LTL cherche le compromis,
le groupage mise sur l’efficacité et la souplesse.
Celui qui maîtrise cette dernière approche ne remplit pas seulement ses camions, il remplit aussi ses marges.
Avantages et inconvénients du groupage transport pour les expéditeurs
Réduire les coûts grâce au partage des trajets
Chaque expéditeur le sait, un camion à moitié vide, c’est une perte pleine. Et vous ne vous en doutez pas, mais le premier argument du groupage transport, c’est le portefeuille.
Partager les trajets, c’est lisser les coûts, optimiser le gasoil et rentabiliser chaque tour de roue.
Dans un contexte où le carburant et la main-d’œuvre pèsent de plus en plus lourd, remplir malin devient un levier de survie autant qu’un choix de bon sens.
Sur la route comme dans les comptes, le vide coûte cher. Le groupage, lui, fait avancer les deux.
/)
Limiter l’empreinte carbone du transport routier
Rouler plein, c’est aussi rouler plus propre.
Chaque chargement optimisé, c’est un camion de moins sur la route, un plein de gasoil économisé, et des tonnes de CO₂ évitées.
Le groupage transport transforme une logique économique en impact environnemental concret.
Pas besoin de grands discours sur la durabilité : quand les trajets sont mutualisés, la planète s’en sort un peu mieux, et le transporteur aussi.
Gérer les contraintes de délais et de coordination logistique
C’est le revers de la médaille. Mutualiser les flux, c’est accepter que tout le monde ne roule pas au même rythme.
Un quai bloqué, un client qui charge en retard, et la tournée prend (déjà) du retard.
💡
Le groupage transport demande une coordination au millimètre, c’est là que les outils digitaux (TMS, eCMR, suivi en temps réel) changent la donne.
/)
Processus et étapes d’une expédition en groupage transport
1. Bien préparer la tournée avant de prendre la route
La tournée démarre souvent à l’aube, avec une mission claire... il faut remplir sans ralentir.
Tout commence par une préparation rigoureuse, ce que les équipes terrain savent faire le mieux.
Vérifier la disponibilité des palettes et les accès de quai avant le départ.
Confirmer les créneaux horaires avec chaque expéditeur.
Réorganiser la séquence des ramasses en fonction du trafic ou des retards.
Suivre le taux de remplissage en temps réel dans le TMS.
Scanner les lots dès leur enlèvement pour éviter les erreurs.
Une préparation solide réduit les kilomètres à vide et améliore la ponctualité sur toute la chaîne.
2. Charger malin pour éviter les mauvaises surprises
Une fois les palettes collectées, le travail se déplace sur le quai. Le groupage se joue ici, entre méthode, rigueur et anticipation.
Scanner les lots dès leur arrivée pour garder la visibilité sur chaque expédition.
Répartir les marchandises selon la destination ou les contraintes de livraison.
Contrôler la compatibilité des produits avant d’empiler (fragiles, dangereux, volumineux).
Charger en équilibrant les poids pour éviter les basculements et la casse.
Tenir le plan de quai à jour dans le logiciel TMS pour garder tout le monde aligné.
3. Garder le rythme pendant la tournée
/)
Quand le camion quitte l’entrepôt, la priorité devient la régularité. Chaque détour, chaque arrêt imprévu se répercute sur plusieurs clients.
Planifier la tournée pour éviter les kilomètres à vide.
Adapter l’ordre de livraison selon les créneaux imposés.
Anticiper les zones à risque (embouteillages, travaux, restrictions).
Rester en contact constant avec les chauffeurs pour ajuster le planning.
Mettre à jour les ETA dans le TMS chargeur dès qu’un changement survient.
Avec un suivi digitalisé, les exploitants gagnent en réactivité et réduisent les coûts cachés liés aux retards.
4. Piloter les documents sans ralentir le flux
Sur une tournée de groupage, la gestion documentaire peut vite devenir un frein. Entre les CMR, les manifestes et les signatures, chaque oubli coûte du temps.
Générer les documents dès la planification pour éviter les oublis en route.
Centraliser les CMR transport et manifestes dans le TMS pour suivre chaque lot.
Passer à l’eCMR pour fiabiliser les échanges et éviter la ressaisie.
Archiver les preuves de livraison automatiquement dès validation.
Donner accès aux chargeurs en temps réel pour fluidifier les échanges.
💡
Avec un outil comme Dashdoc, les équipes ne subissent plus la paperasse, elles la pilotent.
Les documents suivent le flux, pas l’inverse : moins d’erreurs, plus de visibilité, et un gain de temps concret sur chaque tournée.
Comment choisir un prestataire de groupage transport
Nous avons vu comment le groupage transport s’organise au quotidien, mais encore faut-il trouver le bon partenaire pour le faire (bien).
Celui qui livre à l’heure, optimise les trajets et garde la même exigence que s’il transportait ses propres marchandises.
Vérifier la fiabilité du réseau et la couverture géographique
/)
Avant de parler prix, il faut parler terrain.
Un bon prestataire de groupage transport , c’est celui qui passe régulièrement là où vos clients sont, pas celui qui promet une ligne nationale sans preuve d’activité réelle.
Quelques points à creuser :
La fréquence des départs sur vos zones principales.
Le taux de remplissage moyen et la gestion des retours à vide.
Les partenaires sous-traitants : qui sont-ils, comment sont-ils suivis ?
La capacité à absorber les hausses de volume sans retarder les livraisons.
Évaluer les outils digitaux de suivi et de traçabilité
Dans le groupage, les kilomètres ne sont pas toujours le problème : c’est le manque de visibilité qui coûte le plus. Un prestataire performant doit pouvoir prouver, en quelques clics, où est chaque palette et quand elle arrivera.
À vérifier avant de signer :
Le niveau de visibilité sur les enlèvements, tournées et livraisons.
La compatibilité avec votre ERP, WMS ou TMS.
La capacité à générer automatiquement les CMR et eCMR.
Le partage d’informations avec vos clients sans passer par dix mails.
💡
Un TMS comme Dashdoc facilite cette transparence : chaque mouvement est enregistré, chaque document circule en temps réel, et les équipes ne travaillent plus à l’aveugle.
/)
Comparer les engagements en matière de qualité de service
Dans un contrat de groupage transport , les promesses n’ont de valeur que si elles tiennent sur la durée.
Avant de confier vos flux, regardez les chiffres :
Le taux de retards sur les livraisons.
Le taux de litiges et la gestion des avaries.
Les délais moyens de résolution en cas d’incident.
Les retours clients, notamment sur la communication en cas d’aléa.
Le groupage repose sur une chose : la confiance.
Et la confiance, dans notre métier, se mesure au nombre de livraisons dont personne ne parle, celles qui se passent bien.
Secteurs et types de marchandises adaptés au groupage transport
À ce stade, on se dit que le groupage, c’est la solution à tout. Sauf que non, tout ne se mélange pas, tout ne s’empile pas, tout ne se planifie pas pareil.
Le groupage transport ne s’improvise pas.
Avant de mutualiser, il faut s’assurer que la typologie de marchandises, les volumes et les délais s’y prêtent vraiment.
/)
Les marchandises palettisées et les petits volumes réguliers
Le cœur du groupage transport , c’est la régularité. Des palettes bien conditionnées, des volumes constants, des départs récurrents.
Ce modèle s’adresse à celles et ceux qui expédient de petites quantités chaque semaine, sans pour autant remplir un camion complet.
Les flux qui s’y adaptent le mieux :
les envois entre 2 et 10 palettes par rotation
les produits stables, non dangereux et bien emballés
les livraisons sur des itinéraires répétitifs
Ce type de marchandise permet au transporteur d’optimiser les trajets, tout en maintenant une qualité de service homogène.
En clair, le groupage devient un atout de compétitivité quand les volumes sont constants, sans excès ni creux dans la demande.
Les secteurs concernés : retail, e-commerce, agroalimentaire
Le groupage transporte surtout les flux qui bougent vite et souvent.
Les acteurs du retail et du e-commerce l’ont bien compris : des expéditions fréquentes, des zones de livraison denses, des stocks à rotation rapide.
Même logique pour l’agroalimentaire sec, où la régularité des flux compense les marges serrées.
Ce modèle fonctionne particulièrement bien quand :
les clients sont regroupés géographiquement
les volumes unitaires sont faibles mais fréquents
le taux de remplissage est suivi de près
Les produits nécessitant un traitement spécifique ou exclus du groupage transport
Tous les produits ne voyagent pas bien ensemble. Certaines catégories sont exclues ou demandent une organisation à part :
les marchandises dangereuses (ADR)
les produits frais ou ultra-sensibles à la température
les objets fragiles ou à forte valeur ajoutée
Ces flux exigent un suivi particulier, des délais maîtrisés et parfois des véhicules dédiés. Dans ces cas-là, le groupage peut compliquer plus qu’il n’aide, car il augmente le risque de non-conformité, de retard ou de dégradation du produit.
Coûts et délais dans le groupage transport
Le groupage fait gagner sur les kilomètres, mais pas toujours sur les minutes.
C’est un modèle d’équilibre : les coûts baissent grâce à la mutualisation, pendant que les délais se tendent sous l’effet de la coordination.
Comprendre comment ces variables s’articulent, c’est la clé pour juger si le jeu en vaut la chandelle.
/)
Les critères de calcul du prix (poids, volume, distance, fréquence)
Le tarif du groupage transport ne sort jamais d’un chapeau. Il se calcule à partir de plusieurs paramètres concrets :
le poids et le volume, qui déterminent l’espace occupé dans le camion
la distance, souvent lissée grâce à la mutualisation
la fréquence des envois, qui permet de négocier un tarif régulier
les services annexes, comme la manutention, le stockage temporaire ou le suivi
Plus la logistique est stable et prévisible, plus le coût moyen à la palette diminue.
Les transporteurs qui optimisent leur plan de chargement (et s’appuient sur un TMS transport pour y voir clair) gagnent vite en compétitivité.
Les facteurs qui allongent les délais (consolidation, coordination)
Côté délais, le groupage transport impose une autre logique.
Les marchandises ne partent pas dès leur arrivée, elles attendent d’être consolidées avec d’autres.
Cette phase de regroupement est essentielle pour remplir efficacement les camions, mais elle rallonge le transit de quelques heures à parfois un ou deux jours.
Les causes principales :
les points de collecte multiples,
la coordination des différents expéditeurs,
la densité variable des zones de livraison.
Sur le terrain, tout se joue dans la synchronisation. Un quai saturé, un lot manquant, et c’est toute la tournée qui prend du retard.
Les entreprises les plus performantes s’appuient désormais sur des outils de planification digitale pour ajuster les flux en temps réel et réduire les temps morts.
Les leviers pour optimiser les coûts sans dégrader le service
Optimiser un groupage transport, ce n’est pas seulement chercher le tarif le plus bas. C’est piloter un ensemble de variables sans casser la mécanique.
Quelques leviers concrets :
Stabiliser les volumes : la régularité des flux facilite la planification et fait baisser le coût unitaire.
Digitaliser le suivi : avec un TMS connecté, les ordres de transport, les documents et les tournées sont alignés.
Mutualiser intelligemment : grouper par zone ou par typologie évite les trajets à vide sans rallonger les délais.
Anticiper les pics : prévoir les hausses de charge (saisons, promotions, récoltes) permet d’ajuster les ressources avant la saturation.
En clair, le bon groupage ne repose pas seulement sur le taux de remplissage, mais sur la maîtrise du rythme.
Ceux qui réussissent sont ceux qui savent quand mutualiser, et quand laisser filer un camion pour garder la cadence.
La digitalisation du groupage transport, un tournant stratégique
Pendant longtemps, le groupage reposait sur un savant mélange d’expérience, de téléphone et de bons réflexes.
Mais face à la complexité croissante des flux, ce système atteint ses limites.
Entre la pression sur les délais, les trajets à optimiser et les documents à centraliser, le digital n’est plus un bonus : c’est le nouveau moteur du groupage transport.
Le rôle du TMS dans la consolidation et la planification des flux
/)
Un bon groupage, c’est d’abord une bonne planification. Et c’est précisément là qu’un bon TMS (Transport Management System) fait la bonne différence.
Avec une solution comme Dashdoc, les transporteurs et exploitants disposent d’une vision claire de leurs tournées, de leurs capacités de chargement et des flux à consolider.
Concrètement, cela permet de :
visualiser les trajets à regrouper sur une même zone,
affecter les chargements selon la place disponible,
anticiper les temps de quai et les fenêtres de livraison,
suivre en direct le taux de remplissage et les coûts associés.
L’objectif n’est plus seulement de remplir un camion, mais de piloter la rentabilité de chaque kilomètre.
Dashdoc centralise les données, élimine les erreurs de saisie et offre une visibilité continue du premier chargement jusqu’à la dernière palette livrée.
L’usage de la data pour ajuster les itinéraires et anticiper les retards
Dans le groupage, un retard au premier arrêt peut vite se transformer en journée perdue.
C’est là que la data devient un véritable allié.
Grâce aux informations collectées sur les temps de chargement, les conditions de circulation et les historiques de tournée, un TMS comme Dashdoc aide à ajuster les plans en temps réel :
réaffectation automatique des trajets,
estimation précise des heures d’arrivée,
alertes en cas de dérive.
Les exploitants gagnent en réactivité et en sérénité, les conducteurs en fluidité, et les clients en visibilité.
C’est ce qu’on appelle une logistique prédictive, où la donnée n’est plus stockée, mais mise en mouvement pour soutenir les décisions.
Vers un modèle de groupage transport collaboratif, automatisé et durable
La digitalisation ne transforme pas seulement les outils, elle change la culture du transport.
Le groupage transport devient une pratique collaborative, où chargeurs, transporteurs et partenaires partagent la même information en temps réel.
Avec un logiciel de transport comme Dashdoc, les échanges papier laissent place à une eCMR fluide et connectée, les validations se font en un clic, et les litiges chutent.
Les trajets s’optimisent, les émissions baissent, et la rentabilité se mesure à chaque expédition.
Le futur du groupage se dessine ici : moins d’administratif et plus de pilotage.
Pour une chaîne logistique où tout circule, la marchandise, l’information, la confiance.
FAQ — Tout savoir sur le groupage transport
Qu’est-ce que le groupage transport et comment fonctionne-t-il ?
Le groupage transport consiste à regrouper les marchandises de plusieurs expéditeurs dans un même véhicule. Ce principe permet d’optimiser les trajets, de réduire les coûts et d’améliorer le taux de remplissage des camions. Les envois sont collectés, consolidés dans un entrepôt, puis livrés à différents destinataires.
Quels sont les avantages du groupage par rapport à d’autres modes de transport ?
Le groupage transport est plus économique que le transport dédié (FTL) car les frais sont partagés entre plusieurs clients. Il est aussi plus écologique, en réduisant le nombre de trajets à vide et les émissions de CO₂. C’est la solution idéale pour les volumes partiels ou les expéditions régulières de petite taille.
Comment choisir le bon prestataire pour une expédition en groupage ?
Il faut comparer la fiabilité du réseau, la couverture géographique, les outils de suivi proposés (TMS, eCMR) et les garanties de délai.
Un bon prestataire doit aussi offrir de la visibilité sur chaque étape du transport et adapter son offre à la typologie de marchandise.
Quelles marchandises peuvent être expédiées en groupage ?
Le groupage est adapté aux marchandises palettisées, non périssables, et de taille moyenne. Il est particulièrement courant dans les secteurs du e-commerce, du retail et de l’agroalimentaire. En revanche, les produits dangereux ou trop fragiles nécessitent un traitement spécifique.
Quels sont les coûts et délais associés au groupage transport ?
Le coût dépend du poids, du volume et de la destination. Les délais sont généralement plus longs que pour le transport dédié, car ils incluent le temps de consolidation et de livraison multiple. En contrepartie, le tarif par palette ou par kilo est souvent plus avantageux.
/)
/)
/)
/)