Coûts logistiques : Les comprendre pour (mieux) les réduire

Difficile de garder une logistique rentable quand chaque décision impacte les coûts logistiques. Des frais qui s’empilent comme des palettes mal rangées, des dépenses qui s’accumulent sans qu’on les voit venir… Et c'est précisément là que réside la première complexité.

Car en se diluant en coulisse, dans les opérations du quotidien, ces coûts logistiques passent inaperçus. Ce qui rend leur impact encore plus difficile à mesurer. Résultat ? Avant même de s’en rendre compte, ils viennent rogner la marge de l’entreprise

Alors, où se cachent ces frais ? Pourquoi gonflent-ils aussi vite ? Et surtout, comment reprendre la main avant qu’ils ne deviennent un frein définitif ?

Qu’est-ce qu’un coût logistique ?

Les coûts logistiques regroupent toutes les dépenses liées au transport, au stockage et à la gestion des flux de marchandises.

Ils sont omniprésents, du premier kilomètre au dernier, et peuvent représenter une part importante du prix final d’un produit.

En moyenne, ils constituent entre 10 et 15 % du coût total. Un chiffre qui varie selon l’industrie, mais qui reste un indicateur clé pour comprendre l’impact financier d’une chaîne d’approvisionnement inefficace.

On distingue deux types de coûts logistiques :

1. Les coûts fixes

Ce sont les dépenses incontournables, qui ne bougent pas en fonction du volume de commandes.

• Loyers et charges des entrepôts : un espace mal optimisé, c’est une charge financière inutilement lourde.

• Salaires des équipes logistiques : manutentionnaires, préparateurs de commandes, gestionnaires de stocks…

• Investissements en équipements et logiciels : machines, outils de gestion d’entrepôt (WMS), solutions de planification…

2. Les coûts variables

Ces frais évoluent selon l’activité et peuvent être optimisés avec une meilleure gestion.

• Frais de transport : carburant, péages, maintenance des véhicules. Un trajet mal optimisé, c’est du carburant brûlé pour rien.

• Consommables logistiques : cartons, palettes, matériel d’emballage.

• Coût des erreurs : ruptures de stock, retours produits, avaries, commandes mal préparées.

Une marchandise prétendument non livrée ? Un colis endommagé en route ? Dans le transport, l’absence de preuve coûte cher. Avec Dashdoc, chaque étape du trajet est tracée, documentée et accessible à tout moment pour vous protéger contre les litiges.

Un mauvais équilibre entre ces coûts peut rapidement créer un embouteillage financier.

Pourquoi maîtriser ces coûts logistiques est essentiel ?

Si vous cherchez à optimiser vos coûts logistiques, il y a de grandes chances que vous sachiez déjà à quel point ils pèsent sur la rentabilité. Mais pourquoi sont-ils un levier stratégique à ne pas négliger ?

• Pour éviter les sorties de route financières : une logistique mal maîtrisée, c’est une rentabilité qui s’effondre.

• Améliorer sa compétitivité : réduire les coûts, c’est offrir des prix plus attractifs sans rogner sur la qualité.

• Gagner en agilité : mieux gérer ses flux, c’est aussi mieux absorber les pics d’activité et les imprévus.

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Identifier les postes de coûts à optimiser

On l’a vu tout au long de cet article, et vous l’avez sûrement constaté depuis le début de votre carrière dans le transport : dans la course à la rentabilité, les coûts logistiques sont souvent le poids mort qui freine les performances.

Transport et distribution

Entre la flambée des prix du carburant, la gestion des itinéraires et les délais de livraison à respecter, chaque kilomètre compte pour ne pas voir la rentabilité partir en roue libre.

• Optimisation des itinéraires : Un trajet bien planifié, c’est du temps gagné et du carburant économisé.

• Mutualisation des flux : Regrouper plusieurs expéditions sur un même trajet ou améliorer le taux de remplissage des camions peut réduire drastiquement les coûts.

• Suivi et analyse des trajets : Un bon suivi des performances permet d'identifier les zones de pertes et d'ajuster les stratégies.

L'utilisation d’un TMS (Transport Management System) comme Dashdoc permet d'optimiser les trajets en tenant compte du trafic, des distances et des coûts. Échangeons ensemble pour en découvrir plus.

Stockage et gestion des entrepôts

Un entrepôt mal géré, c’est une logistique au ralenti et des coûts qui explosent. Entre le surstockage, la mauvaise répartition des produits et les erreurs de picking, il y a souvent une marge d’amélioration importante.

• Amélioration de l’agencement : Un entrepôt bien organisé réduit le temps de déplacement des opérateurs et améliore l’efficacité du picking.

• Réduction du surstockage : Immobiliser trop de marchandises, c’est bloquer du capital et augmenter les coûts de stockage. Un bon logiciel de gestion des stocks permet de mieux anticiper les besoins et d’éviter ces situations.

• Stockage externalisé : Louer des espaces de stockage ponctuels peut être une alternative rentable pour absorber les pics d’activité sans exploser ses coûts fixes.

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Main-d’œuvre et productivité

Derrière chaque colis expédié, il y a des équipes qui travaillent en coulisses. Mais sans une bonne organisation, les coûts de main-d’œuvre peuvent vite s’envoler.

• Optimisation des processus : Éliminer les tâches inutiles peut faire gagner un temps précieux.

• Automatisation des tâches répétitives : Utiliser des convoyeurs automatisés, des systèmes de picking intelligents ou des robots collaboratifs réduit les erreurs et améliore l’efficacité.

• Utilisation de l’intelligence artificielle : Des outils basés sur l’IA permettent d’anticiper les besoins, de prioriser les tâches et d’améliorer les flux de travail.

Technologies et outils logistiques

Et oui, à l’ère du digital, piloter sa logistique sans outils adaptés, c’est rouler de nuit sans phares. Trop d’entreprises jonglent encore avec des tableurs Excel et des processus manuels, sources d’erreurs et de pertes de temps.

Passer au (presque) zéro papier et automatiser la gestion des commandes réduit les erreurs et accélère les processus.

Mais pour gagner en efficacité et réduire les coûts logistiques, encore faut-il avoir les bons outils sous la main. Gestion des trajets, optimisation des entrepôts, suivi des documents… Chaque solution joue un rôle clé dans la chaîne d’approvisionnement.

• TMS (Transport Management System) : le copilote indispensable pour optimiser les trajets, réduire les frais de transport et assurer un suivi en temps réel des expéditions. Moins de trajets à vide, plus de rentabilité.

• WMS (Warehouse Management System) : l’outil qui met de l’ordre dans les entrepôts. Il optimise le stockage, facilite le picking et évite les surstocks ou ruptures.

• ERP (Enterprise Resource Planning) : le grand chef d’orchestre qui centralise les processus de l’entreprise, y compris la logistique. Utile, mais moins précis sur le transport et la gestion fine des réserves.

• eCMR (Lettre de voiture électronique) : fini les montagnes de papier. Ce système dématérialise les documents de transport, réduit les erreurs et accélère la transmission des informations.

• TMS Flow : l’outil qui synchronise et fluidifie les échanges entre tous les acteurs de la chaîne logistique, pour un suivi optimisé des flux et une meilleure coordination des opérations.

Suivre les KPI et ajuster en continu

Un bon suivi des performances, c’est comme un tableau de bord bien calibré : il permet d’anticiper les dérapages et de garder le cap. Sans indicateurs fiables, impossible de savoir où agir pour améliorer ses coûts logistiques.

• Indicateurs de performance clés : Taux de remplissage des camions, taux de rupture de stock, coût unitaire par expédition… Chaque KPI donne une information précieuse sur l’efficacité des opérations.

• Quels KPI suivre pour optimiser la rentabilité : Analyser les écarts entre prévisions et résultats permet de détecter les points de friction et d’ajuster les stratégies en temps réel.

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Facteurs externes qui influencent les coûts logistiques

Même avec une gestion optimisée, certains coûts logistiques échappent au contrôle direct des entreprises. Fluctuation des prix du carburant, réglementation évolutive, tensions sur les chaînes d’approvisionnement… Autant de variables externes qui influencent les frais logistiques et obligent les entreprises à s’adapter en permanence.

Plutôt que de subir ces contraintes, il est possible d’anticiper et d’atténuer leur impact. Voici les principaux facteurs externes qui font grimper les coûts logistiques et comment les maîtriser.

Volume et conditionnement des marchandises

Le conditionnement des marchandises joue un rôle clé dans la maîtrise des coûts de transport. Un chargement mal optimisé entraîne une perte d’espace et une consommation de carburant inutile.

• Emballages optimisés : Utiliser des emballages adaptés permet d’augmenter le taux de remplissage des camions et de réduire les frais d’expédition. Un sur-emballage peut gonfler le poids des colis et engendrer des surcoûts inutiles.

• Chargement intelligent : Une meilleure répartition des marchandises optimise le centre de gravité des véhicules, ce qui améliore la consommation de carburant et réduit l’usure des équipements.

Localisation et choix des prestataires

Le positionnement stratégique des réserves et la sélection des bons partenaires logistiques ont un impact direct sur la rentabilité.

• Sélection des bons transporteurs : Tous les prestataires n’ont pas les mêmes tarifs ni la même fiabilité. Négocier les contrats et comparer les offres permet d’ajuster les coûts tout en garantissant un service de qualité.

• Positionnement des stocks : Avoir des centres de distribution proches des clients réduit les délais de livraison et les frais d’acheminement. L’analyse des flux de commandes permet de déterminer la meilleure répartition possible.

• Flexibilité des partenaires : Travailler avec des transporteurs capables d’absorber les variations de volume sans coût excessif limite les dépenses en cas de pics d’activité.

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Saisonnalité et volatilité des coûts

Certaines périodes de l’année entraînent une hausse significative des coûts logistiques. Les fêtes de fin d’année, les soldes ou encore les périodes de crise impactent les tarifs de transport et la disponibilité des ressources.

• Gestion des variations de la demande : Une planification avancée permet d’anticiper les besoins et d’éviter les surcoûts liés à la saturation du marché.

• Stockage temporaire en période creuse : Constituer des stocks stratégiques avant une hausse de la demande permet de lisser les coûts et d’éviter les ruptures d’approvisionnement.

• Solutions pour limiter les coûts imprévus : L’utilisation de contrats à tarifs fixes ou de solutions comme le transport collaboratif permet de stabiliser les dépenses.

Plan d'action pour réduire les coûts logistiques

Pour éviter les décisions précipitées et les optimisations à court terme, voici un plan d’action en cinq étapes pour structurer une logistique plus agile et maîtriser durablement les coûts logistiques.

Étape 1 : Analyser ses flux logistiques

Difficile d’améliorer sans un état des lieux précis. La première étape consiste à cartographier l’ensemble des flux logistiques pour identifier les postes de dépenses et les axes d’amélioration.

• Identifier les points de friction : Où se situent les principaux goulets d’étranglement ? Quels sont les coûts logistiques évitables ?

• Évaluer la performance des transporteurs et des prestataires : Respect des délais, qualité de service, coûts associés.

• Auditer la gestion des réserves et la rotation des marchandises : Un stock mal géré entraîne des frais inutiles et immobilise du capital.

Étape 2 : Optimiser le stockage et le picking

Le stockage est l’un des postes de coûts logistiques les plus sous-estimés. Pourtant, une meilleure organisation des entrepôts et une gestion plus fluide du picking permettent d’éviter des pertes de temps et des frais inutiles.

• Réduire les distances et les pertes : Un agencement optimisé minimise les déplacements et accélère la préparation des commandes.

• Garantir les niveaux de stock : Trop de stock, c’est de l’argent immobilisé ; pas assez, c’est un risque de rupture et de coûts d’urgence.

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Étape 3 : Sélectionner les bons partenaires

Travailler avec les bons prestataires est essentiel pour réduire les coûts logistiques.

Un mauvais choix de transporteur ou de fournisseur peut entraîner des retards, des coûts cachés et une perte de flexibilité.

• Évaluer les coûts et la qualité de service : Comparer les offres ne doit pas se limiter au prix ; la fiabilité et la réactivité sont tout aussi importantes.

• Diversifier les options de transport : Transport multimodal, groupage, externalisation partielle… Chaque solution a son impact sur la rentabilité.

• Négocier des contrats avantageux : Un partenariat long terme avec des conditions adaptées permet de stabiliser les coûts.

Étape 4 : Digitaliser la gestion

La digitalisation est aujourd’hui incontournable pour piloter efficacement les coûts logistiques.

Automatiser les process permet de gagner en précision et en réactivité.

• Automatiser les processus : Planification des tournées, suivi des expéditions, contrôle des coûts… Un TMS (Transport Management System) comme Dashdoc centralise ces opérations pour éviter les erreurs et les pertes de temps.

• Piloter en temps réel : Suivre en direct les expéditions, les stocks et les performances permet d’ajuster les stratégies immédiatement.

• Analyser les données pour anticiper les coûts logistiques : Des tableaux de bord précis permettent de repérer les tendances et d’optimiser en continu.

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Étape 5 : Suivi et ajustement des stratégies

L’optimisation des coûts logistiques est un processus en évolution permanente.

Une fois les premières actions mises en place, un suivi rigoureux est indispensable pour ajuster les décisions et continuer à améliorer la rentabilité.

• Mesurer les résultats avec des KPI logistiques : Coût du kilomètre, taux de remplissage, délais de livraison… Chaque indicateur doit être analysé régulièrement.

• Corriger les inefficacités détectées : Une stratégie qui fonctionne aujourd’hui peut ne plus être optimale dans six mois. Un ajustement continu permet de s’adapter aux évolutions du marché.

• Tester de nouvelles solutions d’optimisation : La mutualisation, le transport collaboratif ou encore l’intelligence artificielle appliquée à la logistique offrent des leviers d’amélioration constants.

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Transformer la logistique en levier de performance

Réduire les coûts logistiques ne signifie pas rogner sur la qualité du service ou la capacité à livrer efficacement. Une gestion optimisée permet au contraire d’être plus réactif, plus agile et plus compétitif.

Grâce à une approche structurée et des outils adaptés, il est possible de transformer la logistique en un moteur de performance plutôt qu’un centre de coûts.

Passez à l’action pour optimiser vos coûts logistiques

Les coûts logistiques ne sont pas une fatalité. Avec une bonne gestion, il est possible de transformer chaque levier d’optimisation en gain de rentabilité. Mais pour cela, il faut passer à l’action.

L’optimisation ne se limite pas à des ajustements ponctuels : c’est un processus continu qui repose sur des outils performants, des analyses précises et une capacité à ajuster les stratégies en fonction des évolutions du marché.

Découvrez comment un TMS optimise vos coûts l logistiques et réduit vos coûts

Un TMS (Transport Management System) comme Dashdoc permet de structurer et d’optimiser chaque étape du transport et de la gestion des coûts logistiques :

• Réduction des trajets inutiles : en optimisant les itinéraires et en limitant les kilomètres à vide, un TMS peut réduire les coûts de transport de 10 à 30 %.

• Meilleure gestion des tarifs et des prestataires : automatisation des négociations, analyse des coûts par transporteur, suivi des écarts de facturation.

• Pilotage en temps réel : visibilité sur l’ensemble des flux logistiques, anticipation des coûts, ajustement rapide des stratégies.

La maîtrise des coûts logistiques est un enjeu stratégique. Dans un contexte où chaque euro compte, optimiser vos dépenses, c'est prendre une longueur d'avance sur la concurrence.